Mara
Zampieri Verismo heroines
Une vérité bonne à entendre
From Forum Opera 16 07 2008
Giacomo
Puccini (1858 – 1924)
Le Villi (Se come voi piccina)
Edgar (Addio mi dolce amor)
Manon Lescaut (In quelle trine morbide)
Manon Lescaut (Sola, perduta, abbandonata)
Tosca (Vissi d’arte, vissi d’amore)
La Fanciulla del West (Laggiu nel Soledad)
La Rondine (Ch’il bel sogno di Doretta)
Il Tabarro (E ben altro il mio sogno!)
Suor Angelica (Senza mamma, o bimbo, tu sei morto)
Mascagni Pietro (1863 – 1945)
Cavalleria Rusticana (Voi lo sapete, o Mamma)
Leoncavallo Ruggero (1857 – 1919)
I Pagliacci (Stridono lassu)
Catalani Alfredo (1854 – 1893)
La Wally (Ebben?... Ne andro lontana)
La Wally (Ne mai dunque avro pace)
Giordano Umberto (1867 – 1948)
Andrea Chenier (La mamma morta)
Fedora (O grandi occhi lucenti)
Fedora (Tutto tramonta, tutto gilegua)
Francesco Cilea (1866 – 1950)
Adriana Lecouvreur (Ecco il monologo)
Adriana Lecouvreur (Poveri fiori)
Riccardo Zandonai (1883 – 1944)
Francesca da Rimini (Paolo, datemi pace!)
Francesca da Rimini (Cho ho veduto?... Portami nella stanza)
1 CD Myto 00154 – Durée 70’30
Une vérité bonne à entendre
A l’écoute de ces 15 héroïnes
dépeintes à grands coups de houppe par Mara
Zampieri (1), ne devrait-on pas parler de vérité
plutôt que de vérisme ? Parce que d’abord,
parmi les titres proposés, combien peuvent se réclamer
vraiment du courant naturaliste italien ? Maddalena di Coigny
(Andrea Chenier), Adriana Lecouvreur ou Manon Lescaut apparaissent
un peu poudrées dans leur costume historique pour
jouer les filles du peuple, sauf à adopter la définition
de Rodolfo Celletti : « on réunit sous l’étiquette
du vérisme presque tous les opéras de la jeune
école italienne indépendamment du caractère
et de l’époque du sujet » (2).
Et puis parce qu’au-delà de toute considération
musicologique, le chant vériste traîne derrière
lui une réputation de vulgarité et de mal
canto qui ne correspond pas à l’art de Mara
Zampieri, dont le répertoire épouse non seulement
la plupart des rôles verdiens - 21 sur la cinquantaine
qu’elle revendique (3) - mais aussi les grandes héroïnes
belcantistes : Norma, Imogene (Il Pirata) Anna Bolena, Maria
Stuarda, etc. Deux disques déjà parus chez
Myto en témoignent (4).
Vérité semble en revanche mieux s’appliquer
à ces portraits de femme, vérité au
sens de véracité. On trouve dans chacun des
airs interprétés ici une volonté de
caractériser le personnage conformément au
livret, par exemple la douleur hébétée
qui dicte les premières phrases de « La mama
morta », le « Io piango » final de l’air
de Santuzza, râlé dans un élan de détresse,
le « Troppo tardi » accablé de Fedora
; il faudrait tout citer ou presque.
Vérité aussi pour la conviction et la sincérité
qui animent le chant sans le corrompre. On parlait plus
haut de la vulgarité qui colle aux basques du vérisme.
L’accusation repose sur la recherche de l’effet
facile qui, au fil du temps, a distingué cette école
avec ses cris, ses sanglots éhontés et vocalement
l’abandon de toute nuance au profit de la puissance
: le (gros) son pour le son. Les efforts de caractérisation
de Mara Zampieri n’appartiennent pas à cette
tendance. Le sens du théâtre, la solidité
du medium, le volume lui permettent d’aborder ces
héroïnes sans férir mais les couleurs
et la science qu’elle y apporte leur conserve noblesse
et féminité. Pas de rudes poissonnières
à la taille épaisse mais des femmes ardentes,
absolues qu’on retrouve (ou découvre) ici avec
d’autant plus de plaisir que le récital les
oublie souvent. Anna, Fidelia, Magda, Minnie et même
Manon, pour rester en territoire puccinien, occupent moins
les programmes que Liu, Butterfly ou Mimi. Seule Tosca déroge
mais le « vissi d’arte », pourtant rebattu,
réussit à retenir l’attention ne serait-ce
que par la richesse de ses teintes (on apprécie tout
particulièrement la façon dont la note expire
sur le « cosi » final).
Vérité enfin puisque, quel que soit le rôle,
l’artiste ne triche pas ; elle joue « cash »,
avec ses qualités… On en a déjà
relevé certaines auxquelles on ajoutera la longueur
du souffle (citons pour démontrer la finale crescendo
du « Ne mai dunque avro pace » de Wally), la
précision de l’aigu (à déguster
en accrochant sa ceinture le « Laggiu nel Soledad
» de La fanciulla del West ou, plus délicat,
le « Bel sogno di Doretta » de La Rondine),
l’engagement incendiaire qui rappelle celui d’une
Souliotis dans ses meilleures années, l’opulence
du timbre avec une chair qui n’est pas sans évoquer
Crespin et une verticalité saisissante à la
Janowitz ou à la Stitch-Randall, mais, pourquoi vouloir
comparer, Mara Zampieri est unique avec ses qualités
donc et ses défauts : l’absence de legato,
les erreurs d’intonation, la justesse approximative
(qui déstabilise le « poveri fiori »),
l’incertitude de la prononciation… Il faut les
accepter ; ils sont le prix à payer pour jouir d’un
chant fulgurant qui sort des sentiers battus.
On gardera plutôt les reproches pour le livret d’accompagnement
qui ne mentionne ni les noms des théâtres,
orchestres, chefs et partenaires, ni les années d’enregistrement,
essentielles pour comprendre l’évolution de
la voix. On regrettera aussi la prise de son parfois hasardeuse
(« Sola… perduta… abbandonata »
semble chanté dans une grotte), inhérente
au live même s’il s’agit d’un mal
pour un bien, le prix à payer, là encore,
pour mieux apprécier la personnalité d’artistes
qui, lorsqu’ils sont dotés d’un vrai
tempérament, le font mieux valoir à la scène
que dans un studio. Mara Zampieri en apporte ici une nouvelle
preuve.
Christophe Rizoud
Theatro
São Pedro, São Paulo du Brasil. 13 Agosto
2008
“Grandes Vozes” traz soprano Mara Zampieri
O ciclo Grandes Vozes, realizado por meio de uma parceria
entre a Secretaria de Estrado da Cultura, a Associação
Paulista dos Amigos da Arte e a Cia. Ópera São
Paulo, traz a conceituada soprano italiana Mara Zampieri.
Ela ritorna a São Paulo após 19 anos, quando
atuou como protagonista da ópera Norma de Vincenzo
Bellini no Teatro Municipal.
Com uma grande carriera que a fez percorrer os principais
teatros do mundo, a soprano se presenta no Teatro São
Pedro em um belo recital ao lado do pianista brasileiro
Marco Antonio Bernardo. No programma estão canções
e árias célebres como: “Ah perfido”
(Beethoven), “L’ultimo ricordo” (Rossini),
“Elegie” (Massenet), “Träume”
(Wagner), “Lasciami! Lascia ch’io respiri”
(Tosti), “Vita breve” (Cilea), “Quando
ti vidi” Wolf Ferrari, “Spiando ai vetri”
(Cimara), “Rassegnazione” da Canti della lontananza
(Menotti) “Quale orribile peccato” Fosca (Carlos
Gomes), “Voi lo sapete o mamma” Cavalleria Rusticana
(Mascagni) e “Io son l’umile ancella”
Adriana Lecouvreur (Cilea).
O recital acontece no dia 13, e Zampieri ainda ministra
master classes gratuitos nos dias 9,10,11 Agosto.
Die Presse: Wenn die Knusperhexe die Geschichte
23.12.2005
Kritik
Oper:
Wenn die Knusperhexe die Geschichte erzählt
Mara Zampieri gab am Mittwoch ihr Volksopern-Debüt in
Humperdincks "Hänsel und Gretel".
Wenn die Volksoper von Kindern gestürmt
wird, dann ist klar, dass Weihnachten naht. Denn Humperdincks
"Hänsel und Gretel" bleibt ein Kinder-Klassiker,
- auch wenn die Konkurrenz groß ist. "Kino gefällt
mir besser", sagt ein Mädchen in der Pause zu ihrer
Mutter. Ohne Anstrengung geht's also nicht, will man sich
das Publikum der Zukunft sichern. Mara Zampieri als
Knusperhexe zu engagieren ist da schon einmal ein guter Anfang.
Vokal überstrahlt sie ohnehin alle anderen, sie artikuliert
klar, singt mit unglaublicher Leichtigkeit. Auch darstellerisch
glänzt sie: So verschroben und hinterlistig wie möglich
präsentiert sie die böse Hexe. Ein wunderbar ungewöhnliches
Volksopern-Debüt.
A
propos klare Artikulation: Die ist bei einem jugendlichen
Publikum besonders wichtig, sonst hapert's mit der Aufmerksamkeit.
Nur Zampieri und Wicus Slabbert (Peter) waren auch in den
hinteren Reihen verständlich. Beim freudigen Lobgesang
zum Schluss hatte Slabbert aber wohl doch auch ein weinendes
Auge, - schließlich war es seine Abschiedsvorstellung.
Nach Fall des Vorhangs bekam er die Ehrenmitgliedschaft der
Wiener Volksoper verliehen.
Elisabeth
Kulman gab einen burschikosen Hänsel, stimmlich überzeugte
sie mit ihrem klaren, schön timbrierten Mezzo. Mit
behutsamer Stimmführung punktet Birgid Steinberger
(Sopran) als Gretel, die manchmal etwas zu verhalten ist.
Souverän: Irmgard Vilsmaier als Gertrud, Renée
Schüttengruber als Sandmännchen und Daniela Fally
als Taumännchen.
Peter
Rundel hat das Stück mit dem Volksopern-Orchester sorgfältig
einstudiert, setzt auf Transparenz. Die 20 Jahre alte Inszenierung
von Karl Dönch überzeugt nach wie vor: Knusperhäuschen,
Märchenwald, eine lila Hexe, die auf ihrem Besen durch
die Luft zischt, - das fasziniert auch noch ältere
Kinder. Lieblos wirkt dagegen das Programmheft: Bei einem
Kinderanteil von mindestens 75 Prozent sind seitenlange
Essays über den Komponisten fehl am Platz, - da gehören
bunte Bilder, Bastelbögen und einfache Texte hinein!
tom
Wiener
Zeitung: Knusper, Knusper! 23.
Dezember 2005
In
der Wiener Volksoper wurde Engelbert Humperdincks "Hänsel
und Gretel" wieder aufgenommen
Elisabeth Kulman als neuer Hänsel, Mara Zampieri als
Knusperhexe. Volksoper Wien . Von Julia Urbanek.
"Hänsel
und Gretel" ist sonderbarerweise untrennbar mit Weihnachten
verbunden. Liegt es an den unschuldigen Kindern oder sinds
die Lebkuchen?
Ein wahres Fest jedenfalls war die Wiederaufnahme von Engelbert
Humperdincks Kinderoper am Währinger Gürtel. Die
Kinderaugen warteten schon ungeduldig auf Hänsel, Gretel
und Hexe, die Erwachsenen erinnerten sich bei der schön
interpretierten Ouvertüre ihrer eigenen Kindheit. Der
Vorhang öffnete sich und enthüllte ein märchenhaftes
Bühnenbild (Toni Businger) - ein bescheidenes Holzhaus,
alte Fichten - die Stimmung verhieß von Anfang an
spannendes Knistern.
Ein
fabelhaftes Ensemble beherrschte die Bühne: Wicus Slabbert
als Vater Peter genoss seine (letzte) Rolle in vollen Zügen,
Elisabeth Kulman und Birgid Steinberger als Hänsel
und Gretel harmonierten gut von den Klassikern "Suse,
liebe Suse", "Brüderlein, komm tanz mit mir"
bis zum wunderschönen Abendsegen.
Gleich
kommt die Hexe
Im dritten Akt wurde es spannend: "Jetzt kommt gleich
die Hexe", flüsterte ein kleines Mädchen
im Parkett. Und sie kam. Mara Zampieri war die "echte"
Knusperhexe - knorrig, bitterböse und herrlich komisch.
Einem stimmlichen Teufelsritt folgte ein wilder Ritt auf
dem Besen quer durch den Saal Alt und Jung blieb
vor Freude der Mund offen stehen.
Zampieri
sang und spielte mit solchem Feuer bis sie schließlich
selbst in diesem landete. Ein Freudenfest. Der Kinderopernklassiker
begeisterte auch dieses Jahr. Nach dem ersten Applaus stand
die Volksopern-Belegschaft mit Direktor Rudolf Berger und
Bundestheater-Chef Springer auf der Bühne.
Nach der ersten Irritation war klar: Wicus
Slabbert, gerade noch Vater von Hänsel und Gretel,
bekam die Ehrenmitgliedschaft der Volksoper verliehen und
beendete mit seiner Lieblingsrolle seine Karriere. Nach
Bergers langer Rede wetzten die Kinder schon ungeduldig
auf ihren Sitzen, die Erwachsenen verabschiedeten den Kammersänger
aber mit stehenden Ovationen. Mit Melodien im Ohr ging es
hinaus in die kalte Nacht.
Kronen
Zeitung: Hexe Leckermaul auf ihrem Besen
www.operinwien.at
: HÄNSEL UND GRETEL
Abschiedsvorstellung für KS Wicus
Slabbert
(Dominik Troger)
Weihnachten
ohne Hänsel und Gretel an der Volksoper,
das wäre so wie Weihnachten ohne Christbaum. Das Haus
ist dann immer voller Kinder, die mehr oder weniger ungezwungen
sich am Humperdinckschen Hexenspass und an der verzückenden
Glorie der Schutzengel erfreuen.
Natürlich
ist Hänsel und Gretel auch etwas für
Erwachsene. Ich lasse mich selbst gerne von dieser Musik
verführen, die aus Wagnerschwere Kinderlieder destilliert.
Auch bei der 129. Vorstellung kamen weder Hexerei noch kindlich-naive
Rührung zu kurz. Dass Humperdinck manchmal doch ein
bisschen viel Musik macht, das verzeihen ihm die Kinder
zwar erst am Schluss, aber dann aufrichtig und mit glänzenden
Augen.
Interessant
fand ich die Beobachtung, dass Hänsel (burschikos:
Elisabeth Kulman) und Gretel (ein braves Mädchen: Birgid
Steinberger) zuerst einmal nicht so recht wahrgenommen wurden.
(Ein kleiner Bub meinte erstaunt: Die singen ja nur.)
Der halblaute Flüsterteppich, der mit dem Beginn des
Vorspiels eingesetzt hatte, hörte erst beim Auftritt
vom Irmgard Vilsmaier (Mutter) schlagartig auf. Die zornige
Wälküre, die Humperdinck auf die beiden
(und das Publikum) loslässt, verschaffte sich schnell
Respekt. Die Kinder allesamt vergaßen ein wenig aufs
Herumrutschen, Tuscheln, Zuckerlnaschen. Beim fidelen Vater
(Wicus Slabbert) löste sich die Spannung wieder. Erst,
als er von der Knusperhexe was zu erzählen wusste,
stieg die Konzentration erneut spürbar an.
Der
zweite Akt, mit der wunderbar kitschigen Schutzengelparade,
stieß auf großen Zuspruch und im dritten Akt
regierte sowieso die Hexe die man sich zwei Akte
lang hatte verdienen müssen. Mara Zampieri gab eine
köstliche, verschlagen-lockende Lebkuchenhexe mit Italienisch-Kenntnissen.
Für sie war es zugleich das Volksoperndebüt.
Ein Debüt aus ehrenvollem Anlass: den
Wicus Slabbert bestritt als Besenbinder Peter nach rund
20 Volksopernjahren seinen Abschiedsabend. Peter Rundel
leitete ein animiert spielendes Orchester.
Slabbert
wurde nach der Vorstellung auf offener Bühne gewürdigt.
Der Volksoperdirekor hielt eine kurze Rede und verlieh ihm
die Ehrenmitgliedschaft des Hauses. Slabbert dankte
und richtete unter anderem die Bitte an die anwesenden Kinder
(bzw. deren Eltern), doch öfter mal in der Volksoper
vorbeizuschauen. Abschließend wünschte er sich
ein Bier und das Publikum hatte ein Einsehen und
klatschte nicht mehr allzulange. Es war von vielen anwesenden
Opernfans stimmkräftig unterstützt worden.
L'Opera:
Maggio 2005
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La
prima segnalazione è un CD molto particolare della
Myto. È un recital di Mara Zampieri, dedicato
al repertorio da camera italiano, dal titolo Novecento
Italiano, rare songs (043.H090) Si comincia con le Quattro
canzoni d'Amaranta di Tosti su versi di D'Annunzio;
poi Cilea con "Nel ridestarmi" e "Vita
breve", Wolf-Ferrari con "Rispetti"
op. 12, "Quando ti vidi", "O guarda
quel nobile augello", "Angiolo delicato",
"Sia benedetto chi fece lo mondo", Respighi,
con "O falce di luna", Pizzetti con Tre
sonetti del Petrarca, Refice con "Ombra di nube",
Cimara con "Spiando ai vetri" e "Fiocca
la neve", Davico con Tre ninne nanne e Tre liriche,
Castelnuovo Tedesco con "Sera", Petrassi
con Lamento d'Arianna e Menotti con i Canti della
lontananza.
Il
programma impone la pubblicazione alla generale attenzione:
è un valido contributo ad una produzione molto più
ricca di quello che si creda, anche se di fatto dimenticata.
Mara Zampieri che tra il 1970 e il 1990, si è fatta
valere in Italia e all'estero in un repertorio eclettico
(da Imogene e Minnie, passando per la Lady), sfoggia una
voce possente, benché metallica. La fraseggiatrice
è attenta e meticolosa, impegnata a dare pieno risalto
al dattato delle pagine.
Il
disco è stato registrato alla Sala Giacomo Puccini
di Padova tra il Gennaio e il Febbraio 2004. È accompagnato
da utili note di copertina con i testi delle liriche.
Devo dire che per quanto abbia cercato non sono riuscito
a rintracciare il nome del pianista o della pianista che
mi pare lodevole.
Giancarlo
Landini
N.B.
Il nome del pianista è: M° Bruno Volpato
VERDI:
Ernani
with
Giovanna dArco excerpts
Georgio
Merighi (Ernani), Piero Cappuccilli (Don Carlo), Augusto
Ferrin (De Silva), Mara Zampieri (Elvira) Trieste Teatro
Communale/ MolinariPradelli; Mara Zampieri (Giovanna), Renato
Francesconi (Carlo), Ettore Nova (Giacomo) San Remo Symphony/
Buenza-Delil Myto 41288 [2CD] 148 minutes
Presumably
intended simply as a tribute to the soprano, this complete
Ernani emerges as an exciting, worthwhile performance in
its own right. The bonus-most of Giovannas role-if
not quite up to the same standard, is still enjoyable.
Zampieris
few commercial recordings were generally not well received,
and one could only concur with the unfavorable critical
opinions they evoked. Her work here reveals a vastly superior
singer; the voice is in fine shape from a gleaming top to
a telling lower register. Moreover, it has an immediately
recognizable timbre and is used intelligently. Her opening
recitative, taken softly with an air of inward retrospection,
immediately establishes Elviras character. The following
aria, Ernani, Involami, goes exceptionally well;
and if her trill in the cabaletta is not quite the equal
of Ponselles, it remains an exciting and accurate
traversal of this sewing machine music.
Her
Ernani is a worthy partner. Merighi may not be the subtlest
of tenors, but his ringing, virile tones are appropriate
and he sounds involved in a role that usually emerges as
a mere cipher. Cappuccilli commences in slightly hectoring
fashion but improves steadily as the opera proceeds. His
O de verdanni miei is a high point
and the audience responds appropriately. Unfortunately,
he is rather off-mike for the concerted O Sommo Carlo,
which thereby loses some of its effect. As the true villain
of the piece, Ferrin sounds uncannily like the great Tancredi
Pasero and commences with an even more prominent vibrato,
which, fortunately, speedily lessens. Perhaps wisely, the
cabaletta to his aria, `Infelice, e tuo Credevi, is
omitted.
Molinari-Pradelli
conducts a cohesive, fastmoving performance but always appears
keenly sympathetic to his soloists idiosyncrasies.
In the Giovanna dArco excerpts, Buenza-Delil also
keeps things moving, but somewhat frenetically and often
at the expense of his singers. Certainly Zampieris
Giovanna does not sound quite as relaxed as her Elvira.
But this is one of Verdis least inspired works, with
a title role seemingly more suited to a soprano leggiera.
Both tenor and baritone are perfectly adequate.
These
excerpts and the opera were recorded in performance, with
all the virtues and blemishes this implies. Voices are sometimes
distant as singers move away from the recording source,
there are many odd thumps, and the audience is sometimes
over-enthusiastic with applause. Fortunately, there is no
distortion even in concerted passages; and, given the blazing
intensity of the performance, it is easy to ignore all these
extraneous intrusions. Alas, no libretto and almost no notes;
but four rather good photos of the soprano offer some compensation.
Vivian
A Liff
http://www.operatoday.com/Operas/150/myto-releases-ernani
THIS
REVIEW ORIGINALLY APPEARED IN THE NOVEMBER/DECEMBER 2004
ISSUE (VOL. 67 NO. 6) OF AMERICAN RECORD GUIDE (ARG). IT
IS REPRINTED HERE WITH THE KIND PERMISSION OF ARG. FOR ADDITIONAL
INFORMATION ON ARG, GO TO ITS WEBSITE AT www.americanrecordguide.com.
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