RECENSIONI RASSEGNE STAMPA

 

Mara Zampieri Verismo heroines

Une vérité bonne à entendre

From Forum Opera 16 07 2008

Giacomo Puccini (1858 – 1924)
Le Villi (Se come voi piccina)
Edgar (Addio mi dolce amor)
Manon Lescaut (In quelle trine morbide)
Manon Lescaut (Sola, perduta, abbandonata)
Tosca (Vissi d’arte, vissi d’amore)
La Fanciulla del West (Laggiu nel Soledad)
La Rondine (Ch’il bel sogno di Doretta)
Il Tabarro (E ben altro il mio sogno!)
Suor Angelica (Senza mamma, o bimbo, tu sei morto)

Mascagni Pietro (1863 – 1945)
Cavalleria Rusticana (Voi lo sapete, o Mamma)

Leoncavallo Ruggero (1857 – 1919)
I Pagliacci (Stridono lassu)

Catalani Alfredo (1854 – 1893)
La Wally (Ebben?... Ne andro lontana)
La Wally (Ne mai dunque avro pace)

Giordano Umberto (1867 – 1948)
Andrea Chenier (La mamma morta)
Fedora (O grandi occhi lucenti)
Fedora (Tutto tramonta, tutto gilegua)

Francesco Cilea (1866 – 1950)
Adriana Lecouvreur (Ecco il monologo)
Adriana Lecouvreur (Poveri fiori)

Riccardo Zandonai (1883 – 1944)
Francesca da Rimini (Paolo, datemi pace!)
Francesca da Rimini (Cho ho veduto?... Portami nella stanza)

1 CD Myto 00154 – Durée 70’30


Une vérité bonne à entendre

A l’écoute de ces 15 héroïnes dépeintes à grands coups de houppe par Mara Zampieri (1), ne devrait-on pas parler de vérité plutôt que de vérisme ? Parce que d’abord, parmi les titres proposés, combien peuvent se réclamer vraiment du courant naturaliste italien ? Maddalena di Coigny (Andrea Chenier), Adriana Lecouvreur ou Manon Lescaut apparaissent un peu poudrées dans leur costume historique pour jouer les filles du peuple, sauf à adopter la définition de Rodolfo Celletti : « on réunit sous l’étiquette du vérisme presque tous les opéras de la jeune école italienne indépendamment du caractère et de l’époque du sujet » (2).

Et puis parce qu’au-delà de toute considération musicologique, le chant vériste traîne derrière lui une réputation de vulgarité et de mal canto qui ne correspond pas à l’art de Mara Zampieri, dont le répertoire épouse non seulement la plupart des rôles verdiens - 21 sur la cinquantaine qu’elle revendique (3) - mais aussi les grandes héroïnes belcantistes : Norma, Imogene (Il Pirata) Anna Bolena, Maria Stuarda, etc. Deux disques déjà parus chez Myto en témoignent (4).

Vérité semble en revanche mieux s’appliquer à ces portraits de femme, vérité au sens de véracité. On trouve dans chacun des airs interprétés ici une volonté de caractériser le personnage conformément au livret, par exemple la douleur hébétée qui dicte les premières phrases de « La mama morta », le « Io piango » final de l’air de Santuzza, râlé dans un élan de détresse, le « Troppo tardi » accablé de Fedora ; il faudrait tout citer ou presque.

Vérité aussi pour la conviction et la sincérité qui animent le chant sans le corrompre. On parlait plus haut de la vulgarité qui colle aux basques du vérisme. L’accusation repose sur la recherche de l’effet facile qui, au fil du temps, a distingué cette école avec ses cris, ses sanglots éhontés et vocalement l’abandon de toute nuance au profit de la puissance : le (gros) son pour le son. Les efforts de caractérisation de Mara Zampieri n’appartiennent pas à cette tendance. Le sens du théâtre, la solidité du medium, le volume lui permettent d’aborder ces héroïnes sans férir mais les couleurs et la science qu’elle y apporte leur conserve noblesse et féminité. Pas de rudes poissonnières à la taille épaisse mais des femmes ardentes, absolues qu’on retrouve (ou découvre) ici avec d’autant plus de plaisir que le récital les oublie souvent. Anna, Fidelia, Magda, Minnie et même Manon, pour rester en territoire puccinien, occupent moins les programmes que Liu, Butterfly ou Mimi. Seule Tosca déroge mais le « vissi d’arte », pourtant rebattu, réussit à retenir l’attention ne serait-ce que par la richesse de ses teintes (on apprécie tout particulièrement la façon dont la note expire sur le « cosi » final).

Vérité enfin puisque, quel que soit le rôle, l’artiste ne triche pas ; elle joue « cash », avec ses qualités… On en a déjà relevé certaines auxquelles on ajoutera la longueur du souffle (citons pour démontrer la finale crescendo du « Ne mai dunque avro pace » de Wally), la précision de l’aigu (à déguster en accrochant sa ceinture le « Laggiu nel Soledad » de La fanciulla del West ou, plus délicat, le « Bel sogno di Doretta » de La Rondine), l’engagement incendiaire qui rappelle celui d’une Souliotis dans ses meilleures années, l’opulence du timbre avec une chair qui n’est pas sans évoquer Crespin et une verticalité saisissante à la Janowitz ou à la Stitch-Randall, mais, pourquoi vouloir comparer, Mara Zampieri est unique avec ses qualités donc et ses défauts : l’absence de legato, les erreurs d’intonation, la justesse approximative (qui déstabilise le « poveri fiori »), l’incertitude de la prononciation… Il faut les accepter ; ils sont le prix à payer pour jouir d’un chant fulgurant qui sort des sentiers battus.

On gardera plutôt les reproches pour le livret d’accompagnement qui ne mentionne ni les noms des théâtres, orchestres, chefs et partenaires, ni les années d’enregistrement, essentielles pour comprendre l’évolution de la voix. On regrettera aussi la prise de son parfois hasardeuse (« Sola… perduta… abbandonata » semble chanté dans une grotte), inhérente au live même s’il s’agit d’un mal pour un bien, le prix à payer, là encore, pour mieux apprécier la personnalité d’artistes qui, lorsqu’ils sont dotés d’un vrai tempérament, le font mieux valoir à la scène que dans un studio. Mara Zampieri en apporte ici une nouvelle preuve.

Christophe Rizoud






Theatro São Pedro, São Paulo du Brasil. 13 Agosto 2008
“Grandes Vozes” traz soprano Mara Zampieri

O ciclo Grandes Vozes, realizado por meio de uma parceria entre a Secretaria de Estrado da Cultura, a Associação Paulista dos Amigos da Arte e a Cia. Ópera São Paulo, traz a conceituada soprano italiana Mara Zampieri. Ela ritorna a São Paulo após 19 anos, quando atuou como protagonista da ópera Norma de Vincenzo Bellini no Teatro Municipal.
Com uma grande carriera que a fez percorrer os principais teatros do mundo, a soprano se presenta no Teatro São Pedro em um belo recital ao lado do pianista brasileiro Marco Antonio Bernardo. No programma estão canções e árias célebres como: “Ah perfido” (Beethoven), “L’ultimo ricordo” (Rossini), “Elegie” (Massenet), “Träume” (Wagner), “Lasciami! Lascia ch’io respiri” (Tosti), “Vita breve” (Cilea), “Quando ti vidi” Wolf Ferrari, “Spiando ai vetri” (Cimara), “Rassegnazione” da Canti della lontananza (Menotti) “Quale orribile peccato” Fosca (Carlos Gomes), “Voi lo sapete o mamma” Cavalleria Rusticana (Mascagni) e “Io son l’umile ancella” Adriana Lecouvreur (Cilea).
O recital acontece no dia 13, e Zampieri ainda ministra master classes gratuitos nos dias 9,10,11 Agosto.




Die Presse: Wenn die Knusperhexe die Geschichte
23.12.2005
Kritik Oper:
Wenn die Knusperhexe die Geschichte erzählt

Mara Zampieri gab am Mittwoch ihr Volksopern-Debüt in Humperdincks "Hänsel und Gretel".

Wenn die Volksoper von Kindern gestürmt wird, dann ist klar, dass Weihnachten naht. Denn Humperdincks "Hänsel und Gretel" bleibt ein Kinder-Klassiker, - auch wenn die Konkurrenz groß ist. "Kino gefällt mir besser", sagt ein Mädchen in der Pause zu ihrer Mutter. Ohne Anstrengung geht's also nicht, will man sich das Publikum der Zukunft sichern. Mara Zampieri als Knusperhexe zu engagieren ist da schon einmal ein guter Anfang. Vokal überstrahlt sie ohnehin alle anderen, sie artikuliert klar, singt mit unglaublicher Leichtigkeit. Auch darstellerisch glänzt sie: So verschroben und hinterlistig wie möglich präsentiert sie die böse Hexe. Ein wunderbar ungewöhnliches Volksopern-Debüt.
A propos klare Artikulation: Die ist bei einem jugendlichen Publikum besonders wichtig, sonst hapert's mit der Aufmerksamkeit. Nur Zampieri und Wicus Slabbert (Peter) waren auch in den hinteren Reihen verständlich. Beim freudigen Lobgesang zum Schluss hatte Slabbert aber wohl doch auch ein weinendes Auge, - schließlich war es seine Abschiedsvorstellung. Nach Fall des Vorhangs bekam er die Ehrenmitgliedschaft der Wiener Volksoper verliehen.

Elisabeth Kulman gab einen burschikosen Hänsel, stimmlich überzeugte sie mit ihrem klaren, schön timbrierten Mezzo. Mit behutsamer Stimmführung punktet Birgid Steinberger (Sopran) als Gretel, die manchmal etwas zu verhalten ist. Souverän: Irmgard Vilsmaier als Gertrud, Renée Schüttengruber als Sandmännchen und Daniela Fally als Taumännchen.

Peter Rundel hat das Stück mit dem Volksopern-Orchester sorgfältig einstudiert, setzt auf Transparenz. Die 20 Jahre alte Inszenierung von Karl Dönch überzeugt nach wie vor: Knusperhäuschen, Märchenwald, eine lila Hexe, die auf ihrem Besen durch die Luft zischt, - das fasziniert auch noch ältere Kinder. Lieblos wirkt dagegen das Programmheft: Bei einem Kinderanteil von mindestens 75 Prozent sind seitenlange Essays über den Komponisten fehl am Platz, - da gehören bunte Bilder, Bastelbögen und einfache Texte hinein! tom


Wiener Zeitung: Knusper, Knusper! 23. Dezember 2005

In der Wiener Volksoper wurde Engelbert Humperdincks "Hänsel und Gretel" wieder aufgenommen
Elisabeth Kulman als neuer Hänsel, Mara Zampieri als Knusperhexe. Volksoper Wien . Von Julia Urbanek.
"Hänsel und Gretel" ist sonderbarerweise untrennbar mit Weihnachten verbunden. Liegt es an den unschuldigen Kindern oder sind‘s die Lebkuchen?
Ein wahres Fest jedenfalls war die Wiederaufnahme von Engelbert Humperdincks Kinderoper am Währinger Gürtel. Die Kinderaugen warteten schon ungeduldig auf Hänsel, Gretel und Hexe, die Erwachsenen erinnerten sich bei der schön interpretierten Ouvertüre ihrer eigenen Kindheit. Der Vorhang öffnete sich und enthüllte ein märchenhaftes Bühnenbild (Toni Businger) - ein bescheidenes Holzhaus, alte Fichten - die Stimmung verhieß von Anfang an spannendes Knistern.

Ein fabelhaftes Ensemble beherrschte die Bühne: Wicus Slabbert als Vater Peter genoss seine (letzte) Rolle in vollen Zügen, Elisabeth Kulman und Birgid Steinberger als Hänsel und Gretel harmonierten gut – von den Klassikern "Suse, liebe Suse", "Brüderlein, komm tanz mit mir" bis zum wunderschönen Abendsegen.

Gleich kommt die Hexe
Im dritten Akt wurde es spannend: "Jetzt kommt gleich die Hexe", flüsterte ein kleines Mädchen im Parkett. Und sie kam. Mara Zampieri war die "echte" Knusperhexe - knorrig, bitterböse und herrlich komisch. Einem stimmlichen Teufelsritt folgte ein wilder Ritt auf dem Besen quer durch den Saal – Alt und Jung blieb vor Freude der Mund offen stehen.

Zampieri sang und spielte mit solchem Feuer – bis sie schließlich selbst in diesem landete. Ein Freudenfest. Der Kinderopernklassiker begeisterte auch dieses Jahr. Nach dem ersten Applaus stand die Volksopern-Belegschaft mit Direktor Rudolf Berger und Bundestheater-Chef Springer auf der Bühne. Nach der ersten Irritation war klar: Wicus Slabbert, gerade noch Vater von Hänsel und Gretel, bekam die Ehrenmitgliedschaft der Volksoper verliehen und beendete mit seiner Lieblingsrolle seine Karriere. Nach Bergers langer Rede wetzten die Kinder schon ungeduldig auf ihren Sitzen, die Erwachsenen verabschiedeten den Kammersänger aber mit stehenden Ovationen. Mit Melodien im Ohr ging es hinaus in die kalte Nacht.


Kronen Zeitung: Hexe Leckermaul auf ihrem Besen


www.operinwien.at : HÄNSEL UND GRETEL
Abschiedsvorstellung für KS Wicus Slabbert
(Dominik Troger)

Weihnachten ohne „Hänsel und Gretel“ an der Volksoper, das wäre so wie Weihnachten ohne Christbaum. Das Haus ist dann immer voller Kinder, die mehr oder weniger ungezwungen sich am Humperdinck’schen Hexenspass und an der verzückenden Glorie der Schutzengel erfreuen.
Natürlich ist „Hänsel und Gretel“ auch etwas für Erwachsene. Ich lasse mich selbst gerne von dieser Musik verführen, die aus Wagnerschwere Kinderlieder destilliert. Auch bei der 129. Vorstellung kamen weder Hexerei noch kindlich-naive Rührung zu kurz. Dass Humperdinck manchmal doch ein bisschen viel Musik macht, das verzeihen ihm die Kinder zwar erst am Schluss, aber dann aufrichtig und mit glänzenden Augen.

Interessant fand ich die Beobachtung, dass Hänsel (burschikos: Elisabeth Kulman) und Gretel (ein braves Mädchen: Birgid Steinberger) zuerst einmal nicht so recht wahrgenommen wurden. (Ein kleiner Bub meinte erstaunt: „Die singen ja nur.“) Der halblaute Flüsterteppich, der mit dem Beginn des Vorspiels eingesetzt hatte, hörte erst beim Auftritt vom Irmgard Vilsmaier (Mutter) schlagartig auf. Die zornige „Wälküre“, die Humperdinck auf die beiden (und das Publikum) loslässt, verschaffte sich schnell Respekt. Die Kinder allesamt vergaßen ein wenig aufs Herumrutschen, Tuscheln, Zuckerlnaschen. Beim fidelen Vater (Wicus Slabbert) löste sich die Spannung wieder. Erst, als er von der Knusperhexe was zu erzählen wusste, stieg die Konzentration erneut spürbar an.

Der zweite Akt, mit der wunderbar kitschigen Schutzengelparade, stieß auf großen Zuspruch und im dritten Akt regierte sowieso die Hexe – die man sich zwei Akte lang hatte verdienen müssen. Mara Zampieri gab eine köstliche, verschlagen-lockende Lebkuchenhexe mit „Italienisch-Kenntnissen“. Für sie war es zugleich das Volksoperndebüt. Ein Debüt aus ehrenvollem Anlass: den Wicus Slabbert bestritt als Besenbinder Peter nach rund 20 Volksopernjahren seinen Abschiedsabend. Peter Rundel leitete ein animiert spielendes Orchester.

Slabbert wurde nach der Vorstellung auf offener Bühne gewürdigt. Der Volksoperdirekor hielt eine kurze Rede und verlieh ihm die Ehrenmitgliedschaft des Hauses. Slabbert dankte – und richtete unter anderem die Bitte an die anwesenden Kinder (bzw. deren Eltern), doch öfter mal in der Volksoper vorbeizuschauen. Abschließend wünschte er sich ein Bier – und das Publikum hatte ein Einsehen und klatschte nicht mehr allzulange. Es war von vielen anwesenden Opernfans stimmkräftig unterstützt worden.


L'Opera: Maggio 2005


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La prima segnalazione è un CD molto particolare della Myto. È un recital di Mara Zampieri, dedicato al repertorio da camera italiano, dal titolo Novecento Italiano, rare songs (043.H090) Si comincia con le Quattro canzoni d'Amaranta di Tosti su versi di D'Annunzio; poi Cilea con "Nel ridestarmi" e "Vita breve", Wolf-Ferrari con "Rispetti" op. 12, "Quando ti vidi", "O guarda quel nobile augello", "Angiolo delicato", "Sia benedetto chi fece lo mondo", Respighi, con "O falce di luna", Pizzetti con Tre sonetti del Petrarca, Refice con "Ombra di nube", Cimara con "Spiando ai vetri" e "Fiocca la neve", Davico con Tre ninne nanne e Tre liriche, Castelnuovo Tedesco con "Sera", Petrassi con Lamento d'Arianna e Menotti con i Canti della lontananza.

Il programma impone la pubblicazione alla generale attenzione: è un valido contributo ad una produzione molto più ricca di quello che si creda, anche se di fatto dimenticata.

Mara Zampieri che tra il 1970 e il 1990, si è fatta valere in Italia e all'estero in un repertorio eclettico (da Imogene e Minnie, passando per la Lady), sfoggia una voce possente, benché metallica. La fraseggiatrice è attenta e meticolosa, impegnata a dare pieno risalto al dattato delle pagine.

Il disco è stato registrato alla Sala Giacomo Puccini di Padova tra il Gennaio e il Febbraio 2004. È accompagnato da utili note di copertina con i testi delle liriche.
Devo dire che per quanto abbia cercato non sono riuscito a rintracciare il nome del pianista o della pianista che mi pare lodevole.

Giancarlo Landini


N.B. Il nome del pianista è: M° Bruno Volpato


VERDI: Ernani
with Giovanna d’Arco excerpts


Georgio Merighi (Ernani), Piero Cappuccilli (Don Carlo), Augusto Ferrin (De Silva), Mara Zampieri (Elvira) Trieste Teatro Communale/ MolinariPradelli; Mara Zampieri (Giovanna), Renato Francesconi (Carlo), Ettore Nova (Giacomo) San Remo Symphony/ Buenza-Delil Myto 41288 [2CD] 148 minutes


Presumably intended simply as a tribute to the soprano, this “complete” Ernani emerges as an exciting, worthwhile performance in its own right. The bonus-most of Giovanna’s role-if not quite up to the same standard, is still enjoyable.

Zampieri’s few commercial recordings were generally not well received, and one could only concur with the unfavorable critical opinions they evoked. Her work here reveals a vastly superior singer; the voice is in fine shape from a gleaming top to a telling lower register. Moreover, it has an immediately recognizable timbre and is used intelligently. Her opening recitative, taken softly with an air of inward retrospection, immediately establishes Elvira’s character. The following aria, ‘Ernani, Involami’, goes exceptionally well; and if her trill in the cabaletta is not quite the equal of Ponselle’s, it remains an exciting and accurate traversal of this “sewing machine” music.

Her Ernani is a worthy partner. Merighi may not be the subtlest of tenors, but his ringing, virile tones are appropriate and he sounds involved in a role that usually emerges as a mere cipher. Cappuccilli commences in slightly hectoring fashion but improves steadily as the opera proceeds. His ‘O de’ verd’anni miei’ is a high point and the audience responds appropriately. Unfortunately, he is rather off-mike for the concerted ‘O Sommo Carlo’, which thereby loses some of its effect. As the true villain of the piece, Ferrin sounds uncannily like the great Tancredi Pasero and commences with an even more prominent vibrato, which, fortunately, speedily lessens. Perhaps wisely, the cabaletta to his aria, `Infelice, e tuo Credevi’, is omitted.

Molinari-Pradelli conducts a cohesive, fastmoving performance but always appears keenly sympathetic to his soloist’s idiosyncrasies. In the Giovanna d’Arco excerpts, Buenza-Delil also keeps things moving, but somewhat frenetically and often at the expense of his singers. Certainly Zampieri’s Giovanna does not sound quite as relaxed as her Elvira. But this is one of Verdi’s least inspired works, with a title role seemingly more suited to a soprano leggiera. Both tenor and baritone are perfectly adequate.

These excerpts and the opera were recorded in performance, with all the virtues and blemishes this implies. Voices are sometimes distant as singers move away from the recording source, there are many odd thumps, and the audience is sometimes over-enthusiastic with applause. Fortunately, there is no distortion even in concerted passages; and, given the blazing intensity of the performance, it is easy to ignore all these extraneous intrusions. Alas, no libretto and almost no notes; but four rather good photos of the soprano offer some compensation.

Vivian A Liff

http://www.operatoday.com/Operas/150/myto-releases-ernani


THIS REVIEW ORIGINALLY APPEARED IN THE NOVEMBER/DECEMBER 2004 ISSUE (VOL. 67 NO. 6) OF AMERICAN RECORD GUIDE (ARG). IT IS REPRINTED HERE WITH THE KIND PERMISSION OF ARG. FOR ADDITIONAL INFORMATION ON ARG, GO TO ITS WEBSITE AT www.americanrecordguide.com.


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LIRICA. L'ultimo cd di Mara Zampieri, maestra nel far risaltare testi e musiche
PERLE RARE DEL '900 ITALIANO

 

Una bella e lieta sorpresa l’ultimo cd realizzato da Mara Zampieri, destinato senz'altro ad aggiun­gersi alle cose rare e preziose. Porta il titolo "Novecento italiano - rare songs" ed è edito dalla Myto Records. Come indicato in copertina, presenta una serie di liriche da camera (la loro classificazio­ne è soprattutto questa) ispirate da testi poetici firmati da vari autori (fra i quali spiccano Dante Alighieri, Francesco Petrarca, Gabriele D'Annunzio, Giovanni Pascoli) e musicate da compo­sitori italiani quasi tutti nati nel secolo XIX ma operanti nel '900.

La sorpresa è duplice e deriva sia dalla bellezza dei testi - molti dei quali sono una vera riscoperta - e sia dalla veste musicale di grande ispirazione con cui sono stati trattati. Chiaramente l'approc­cio ai testi da patte dei musicisti è assai melodica, nell'ispirazione e ciò rende ancora più tangibile ed apprezzabile il grande merito della Zampieri che ha saputo brillantemente adeguarsi a questi diversi modi di esprimersi, destreggian­dosi con abilità e professionalità fra le tormentate melodie di tosti e i climi espressivi di Respighi e di Pizzetti, per arrivare nientemeno che a Detrassi e a Menotti passando per Castelnuovo Tedesco, Cimara, Davico, senza trascurare Refice, Cilea e Wolf Ferrari.

Un esempio non facile e tuttavia risolto con grande intelligenza, con un sapiente uso dei segni d'espressione indicati dagli autori, ma anche con un grande amore per queste pagine, a testimonianza di una seria e approfondita preparazione, che ha preceduto la registrazione, basata non soltanto sull'aspetto puramente vocale e logicamente interpretativo, ma anche sul contenuto dei testi e sugli autori. Mara Zampieri risulta sempre ispirata, usa a volte bellissime espressioni a fior di labbra, altre volte interventi incisivi, forti. Moltissime le pagine deliziose, dove rie­sce ad essere variamente espressiva, accattivante, sempre convincente, interprete attenta anche nelle agilità, dove l'acuto appare vibrante e lo smalto intenso. Di grande interesse si rivelano le "Quattri canzoni d’Amaranta" Di D'Annunzio-Tosti, i tre sonetti di Petrarca-Pizzetti, ma anche e soprattutto le raramente eseguite liriche, dal sapore crepuscolare, di Cilea (su versi di Soffre), la mistica "Ombra di Nube" di Mucci-Refice, le tre Ninne nanne popo
laresche e le tre Liriche di Davico. la celebre "O falce di luna" di D'Annunzio-Respigbi, i quattro "Rispetti" di Wotf".

"Erotica" di Pizzetti, la dantesca "Sera" di Castclnuovo Tedesco tratta dall'ottavo canto del Purgatorio, il "Lamento di Arianna" di De Libero-Petrassi, le sette melodie "Canti della lontananza" di Menotti dedicate al soprano Elisabeth Schwarzkopf, nonché la pascoliana "Fiocca la neve" e "Spiando ai vetri" di Zangarini (l'autore del libretto de' La fanciulla del West) musicate da Pietro Cimara.

 Al pianoforte Bruno Volpato si rivela attento e preciso: una sicurezza dal tocco prezioso, spesso delicato, pregno di mistero. Il cd è corredato da una essen­ziale presentazione degli autori e degli esecutori e dai testi poetici.

Paolo Padoan

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DA TOSTI A MENOTTI COL SOPRANO MARA ZAMPIERI

Mara Zampieri: "Novecento Italiano, rare songs"
Bruno Volpato, pianoforte - MYTO Discovery Line - Distribuzione "Milano Dischi" - 043- h090

Cantante di prestigiosa carriera, nota a tutti quanti si interessano di opera lirica, la padovana Mara Zampieri arricchisce la sua discografia, comprendente fra l'altro un significativo "Macbeth" (Philips) diretto dal compianto Giuseppe Sino poli e una "Fanciulla del West" con la direzione di Lorin Maazel, con un pregevole CD dedicato a composizioni vocali da camera di importanti compositori italiani del Novecento. Incoraggiata dal crescente interesse del pubblico per questo genere vocale, introdotto finalmente anche nei programmi di studio dei nostri Conservatori di Musica con le cattedre di "Musica Vocale da Camera", Mara Zampieri ci offre pregevoli letture di pagine di Tosti (le quattro celeberrime "Canzoni di Amaranta" su testo di D'Annunzio), di Pizzetti ( i "Tre sonetti del Tetrarca"), Respighi ("O falce di luna"), Cilea, Wolf-Ferrari, Cimara, Davico, Castelnuovo Tedesco, Detrassi (quel "Lamento d'Arianna" composto nel 1936 che rimane una delle pagine più significative di questo musicista scomparso l'anno scorso all'età di Novantanove anni) e Menotti. Fra questi musicisti più rappresentativi del Novecento italiano troviamo Don Licinio Refice con l'ispirata "Ombra di nube", di elevato e sofferto misticismo. Don Licinio Refice, fra l'altro docente dal 1910 al 1950 della Scuola Pontificia di musica sacra a Roma e Maestro di Cappella a S. Maria Maggiore dal 1911 al 1947, accanto a Perosi si è contraddistinto per il rinnovamento della musica sacra italiana.
Mara Zampieri esegue con la riconosciuta lucente vocalità unita ad una intelligenza musicale di prim'ordine queste interessanti composizioni; ottimamente assecondata alla tastiera da Bruno Volpato, organista della Cattedrale di Padova.

M° Dino Gatti
La Cittadella 21 Novembre 2004


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RECITAL MARA ZAMPIERI
Tosti, Cilea, Wolf Ferrari, Pizzetti, Menotti, Petrassi etc.

Reaparece Mara Zampieri con un disco grabado a principios de este 2004 y donde reúne un original repertorio de 33 canciones de compositores italianos, todos nacidos, menos Menotti y Petrassi, entre los siglos XIX y XX. Salvo la ya muy manoseada L'alba separa dalla luce l'ombra de Tosti (no tanto las otras canciones del ciclo dannunziano de Amaranta, excelentes las tres), la colección está llena de suculentas rarezas, aunque de los bellos Canti della lontananza de Menotti ya se contara con previas lecturas discográficas (las de Karen Armstrong, Anne Victoria Banks o Judith Howarth) y con la primorosa Ombra di nube ya se tentara años atrás en cantarla la divina Claudia Muzio, algo apegada a la musa del autor, el cura romano Licinio Refice. Escuchando esta elaborada propuesta discográfica de la Zampieri se reitera la sensación de que cualquier compositor italiano, sea representante de cualquier estética o se mueva por diferentes impulsos de inspiración, lleva en su sangre el sentido de la melodía y del teatro, llámense Wolf-Ferrari o Cilea, el de Adriana Lecouvreur (que Zampieri cantó en Zurich, uno de sus feudos, en 1994), sea Respighi, Castelnuovo Tedesco, Pietro Cimara (el director de orquesta cuyas canciones también cantara la mítica Lotte Lehman y el no menos glorioso Leonard Warren) o Vincenzo Davico (de cuyas melodías alguna vez se ocupó también la Tebaldi). Zampieri, en un estado vocal saludable, mucho mejor de lo que los augurios hacían prever, entiende perfectamente el origen, el sentido y el significado de estas páginas, las dice con intención, las saborea con fruición y las traduce con su sentido dramático aprendido en muchos años de pisar escenarios. Un disco, primero sorprendente y luego francamente interesante.

Fernando Fraga (www.diverdi.com)

 


PIACENZA D'ADIGE (PADOVA) 27 AGOSTO 2004:

8° PREMIO G. MARTINELLI A MARA ZAMPIERI E ANTONIO SALVADORI

Il Resto del Carlino - 29-08-2004


 

MALAGA: TEATRO MIGUEL CERVANTES 26 JUNIO 2004

La soprano Mara Zampieri conserva una bella voz y potentes agudos, sostenidos, que entusiasmaron -también la orquesta hacía lo posible por taparlos-. Aplaudidísima por el público, Zampieri concedió dos bises de Puccini. Rahbari se esforzó a lo largo de todo el concierto en brindar su mejor colaboración a la soprano italiana.

MANUEL DEL CAMPO/ DIARIO SUR 2004-06-27
CONCIERTO
Intérpretes: Orquesta Filarmónica de Málaga y Mara Zampieri (soprano).
Dirección: Alexander Rahbari.
Lugar: Teatro Cervantes.
Fecha: 25 y 26 de junio.

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OPERNHAUS ZURICH: ATTILA

And the voice of Odabella was full of this emotion. Mara Zampieri's Lady Macbeth performed in Berlin with Sinopoli has become legendary. She expresses in that role the prototype of the "mata". I have never heard someone matching her in that role. Her Odabella conveyed again her "mad" tessitura and intonation that matches this role so well. Indeed, Odabella is moved by a furious hatred to kill Attila.

Zoltan Bécsi
www.concertonet.com

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WIENER STAATSOPER: FEDORA


Fedora war an diesen beiden Abenden Mara Zampieri, die eine ordentlich Leistung bot, aber nicht nur als rachsüchtige und zugleich leidenschaftlich verliebte Prinzessin in der Oper litt, sondern auch im wirklichen Leben.

Birgit Popp

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WIENNER STAATSOPER: TOSCA UND EHRENMITGLIED


Mara Zampieri wurde Ehrenmitglied der Staatsoper, was den Direktor am Ende der Vorstellung zu einer längeren Würdigung verleitete. Zampieri antwortete knapper und in Italienisch. Mara Zampieri startete an der Staatsoper (nachdem Sie bereits in der konzertanten Aufführung von Mercadantes Il Giuramento zu hören gewesen war) im Jahre 1980 in der inzwischen "legendenumwobenen" Attila-Premiere unter Giuseppe Sinopoli. Als Lady Macbeth hatte sie zwei Jahre später ihren zweiten Karrierehöhepunkt in Wien. Die Expressivität ihrer Stimme hat das Publikum immer in zwei Hälften geteilt: in die Fans und in die, die um Zampieri-Vorstellungen einen großen Bogen machen. Als Tosca ist sie bühnenbeherrschend und ganz "Diva". Sie singt und spielt so ziemlich jeden Scarpia an die Wand.

Dominik Troger
www.operinwien.com